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    Ecce quam sit 1, 2, 3
    Elle fréquentait la rue Pigalle 1 , 2   + ou - Page(s) 26,52


     


    ECCE QUAM SIT (Folke Bohlin)

     
     
     
    Etché couam sit tibidoulché roubèn sos
    Couam sint tibican dida louminatou a

    Voxtoua doulchiss labiatou assount molia

    O méa luxé corcouloum
    Fac méssoloum tibi fiérisponsoum

    Voxtoua doulchiss labiatou assount molia

    Véni in ortouloum

    Loutchi ni a
     
     
     
     
    EL PESCADOR
     
     
     
     
     
      Voir éventuellement :
    http://cokemp3.org/v/AWKhiV4SQIc/El-pescador---La-Nueva-Luna 
     

    Va subiendo la corriente
    Con chinchorro y atarraya
    La canoa de bareque
    Para llegar a la playa

    (bis)

    La luna espera sonriente
    Con su mágico esplendor
    La llegada del valiente
    Y del alegre pescador

    (bis)

    El pescador, habla con la luna
    El pescador, habla con la playa
    El pescador, no tiene fortuna
    Sólo su atarraya

    (bis)

    Regresan los pescadores
    Con su carga pa' vender
    Al puerto de sus amores
    Donde tiene su querer

    (bis)

    Y esta cumbia que se llama
    "el alegre pescador"
    La compuse una mañana
    Una mañana de sol
     
    (bis)

    El pescador, habla con la luna
    El pescador, habla con la playa
    El pescador, no tiene fortuna
    Sólo su atarraya

    (bis)
     
     
     
     
     
     
     
    ELLE FREQUENTAIT LA RUE PIGALLE (Edith Piaf)

     

     
     
     
     
    Elle fréquentait la rue Pigalle
    Elle sentait le vice à bon marché
    Elle était toute noire de péchés
    Avec un pauvre visage tout pâle
    Pourtant y’avait dans le fond de ses yeux
    Comme quelque chose de miraculeux
    Qui semblait mettre un peu de ciel bleu
    Dans celui tout sale de Pigalle.

    Il lui avait dit: “Vous êtes belle.”
    Et d’habitude, dans ce quartier-là,
    On dit jamais les choses comme ça
    Aux filles qui font le même métier qu’elle;
    Et comme elle voulait se confesser,
    Il la couvrait toute de baisers,
    En lui disant: “Laisse ton passé,
    Moi, je vois qu’une chose, c’est que tu es belle.”

    Y’a des images qui vous tracassent;
    Et quand elle sortait avec lui,
    Depuis Barbès jusqu’à Clichy
    Son passé lui faisait la grimace.
    Et sur les trottoirs plein de souvenirs,
    Elle voyait son amour se flétrir,
    Alors, elle lui de manda de partir,
    Et il l’emmena vers Montparnasse.

    Elle croyait recommencer sa vie,
    Mais c’est lui qui se mit à changer,
    Il la regardait tout étonné,
    Disant: “Je te croyais plus jolie,
    Ici, le jour t’éclaire de trop,
    On voit tes vices à fleur de peau,
    Vaudrait peut-être mieux que tu retournes là-haut
    Et qu’on reprenne chacun sa vie.”

    Elle est retournée dans son Pigalle,
    Y’a plus personne pour la repêcher,
    Elle a retrouvée tous ses péchés,
    Ses coins d’ombre et ses trottoirs sales.
    Mais quand elle voit des amoureux
    Qui remontent la rue d’un air joyeux,
    Y’a des larmes dans ses grands yeux bleus
    Qui coulent le long de ses joues toutes pâles.

     

     

    LES ENFANTS DU PIREE

     

    Noyés de bleu sous le ciel grec
    Un bateau, deux bateaux,trois bateaux
    S'en vont chantant
    Griffant le ciel à coups de bec
    Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux
    Font du beau temps
    Dans les ruelles d'un coup sec
    Un volet, deux volets, trois volets
    Claquent au vent,
    Et faisant une ronde avec
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Dansent gaiement.

    Mon dieu que j'aime,
    Ce port du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Je rêve aussi d'avoir un jour,
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Jouant comme eux
    Le long du quai flanent toujours
    Un marin, deux marins, trois marins aventureux
    De notre amour on se fera
    Un amour, dix amours, mille amours
    Noyés de bleus
    Et nos enfants feront des gars
    Que les filles un beau jour
    A leur tour rendront heureux.

    Mon dieu que j'aime,
    Ce port du bout du monde
    Que le soleil innonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    [NN: la chanson s'arrête ici dans certaines versions]

    Quand on parlait de voyages
    Vers de fabuleux rivages
    Tu disais qu'on les feraient nous aussi,
    Oui mais quand on en a eu l'âge
    Moi j'ai quitté le village,
    Tu m'as dit je t'attendrais toute ma vie

    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que le flot les entrainent
    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

    Après tant et tant d'années
    Je t'ai enfin retrouvé
    Devant nous le passé vient de surgir
    Mais mon dieu comme c'est étrange
    Oh mon dieu comme c'est étrange
    Nous n'avons soudain plus rien rien à nous dire

    Car quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Et le flot les entrainent
    Car les bateaux quelques fois,
    S'en vont si loin
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent.


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